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DROIT 12 juillet 2019

Christophe De Beukelaer (cdH) veut des ASBL dans les organes de promotion de l’emploi

Christophe De Beukelaer siège au Parlement bruxellois sous la bannière du cdH. Ingénieur de 31 ans, ce fan de sport détaille ce qu'il proposera pour les ASBL.

Le député se place comme un "défenseur ardent du monde associatif. Dans bien des domaines, le secteur associatif fait mieux que le secteur public, avec moins de moyens et un lien social plus fort. C'est une façon d'organiser notre société que je veux soutenir", dit-il. "Le secteur des ASBL est primordial en raison des nombreux projets sociétaux qu’il organise et des services qu’il rend. La preuve de leur utilité : entre 2006 et 2016 leur nombre a augmenté de près de 10 % et elles représentent un nombre d’emplois conséquents. Il faut donc continuer à améliorer le fonctionnement global du secteur, soutenir les associations et assurer une égalité entre elles. L’Etat doit définir un cadre clair puis laisser les ASBL travailler."

Christophe De Beukelaer évoque alors ses priorités pour le Non-Marchand : "En ce qui concerne l’égalité, le cdH a prôné pendant la campagne plus de transparence dans l’octroi des subsides… Effectivement, certaines ASBL (minoritaires) sont politisées ou arrivent à avoir des subsides de manière abusive. Il faut renforcer la transparence et la clarté à ce sujet", développe-t-il. A ses yeux, bon nombre d’initiatives peuvent être prises pour soutenir les ASBL : incubateur spécifiques, agences-conseils, accès aux Centres pour Entreprises en difficultés..."Je dirai aussi que les associations devraient être représentées dans les organes de concertation sociale et de promotion de l’emploi. Quand on connaît leur impact sociétal et économique, ça fait sens !"

Le CSA élargit les possibilité de rentrées d'argent

Concernant le Code des sociétés, le député cdH estime qu'on y trouve "du bon et du moins bon. Pour aider à la professionnalisation des ASBL, il aurait été préférable d’agir en les soutenant plutôt que de définir des obligations rigides", lance-t-il. "Cependant, une des mesures positives est par exemple d’élargir les possibilités de rentrées des ASBL : elles peuvent désormais développer des activités commerciales sans limite et ainsi améliorer leur financement. Cela va dynamiser le secteur."

Il ajoute : "Par contre, pour certaines ASBL plus petites – la fête des voisins ou le club de foot amateur – cela va alourdir la charge administrative inutilement. Ce qui est clair c’est que ces associations vont avoir besoin de soutien et d’accompagnement pour assimiler les nouvelles règles. Il faudra suivre l’impact de ce code sur les ASBL afin de préserver la liberté d’association et laisser aux nombreux bénévoles la possibilité de continuer leur activité en toute simplicité."