Au service d'oncologie de Godinne, l’un des sites du CHU-UCL Namur, le rire de Corinne Steveny s'échappe des couloirs de l’hôpital de jour. « Je pense être joyeuse quand je suis à l’hôpital, en tous cas c’est ce que je veux transmettre », confie la bénévole, en souriant.
Tous les lundis, depuis dix ans, cette infirmière sociale de formation propose des massages de mains, de pieds, de jambes, de visage, de crâne et de dos aux patients. « J’arrive le matin vers 9h30, je passe de chambre en chambre, et j’arrête quand plus personne n’a besoin de moi », raconte-t-elle juste après avoir terminé son cinquième massage de la matinée. En moyenne, elle en réalise entre dix et quinze par jour.
Comme elle, des milliers de bénévoles donnent de leur temps dans les hôpitaux. Aucun chiffre précis n’existe à l’échelle nationale, mais le CHU-UCL Namur en compte déjà 450, répartis sur ses trois sites.